Un volcán dormido en el corazon de Africa

domingo, 6 de marzo de 2005

La Mujer Africana


Por Noumsi Fotso, desde Yaunde
Mon cher Juan, un article pour Manengumba. Je te parlais dernièrement de deux amis qui sont intéressé par notre travail, ils ont voulu collaborer par des poèmes. J'ai reçu une série de poèmes que je vais t'envoyer progressivement. Celui d'aujourd'hui est de NOUMSI FOTSO, une jeune fille Bandjoun, étudiante en Faculté de Biologie animale à l'université de Yaoundé I. Elle prend à coeur les problèmes de la femme africaine.

Querido Juan, un artículo para Manengumba. Últimamente te hablé que dos amigos se interesaron por nuestro trabajo, ellos han querido colaborar con sus poemas. He recibido una serie de poemas que te voy a enviar progresivamente. El de hoy es de NOUMSI FOTSO, una joven de Bandjoun, estudiante de la Facultad de Biología animal en la Universidad de Yaunde I. Ella lleva muy dentro los problemas de la mujer africana.

Oh femme africaine
Femme à la peau d’ébène
Femme vêtue de pagne et de foulard dorés
Toi qui était si belle hier !
Si belle et si respectée quand tu étais vêtue à
l’africaine !
Qu’est tu devenue ? Femme à la peau noire !
Je ne te reconnais plus !
Les pagnes que tu mettais ont disparu en se
transformant en de petites jupes qui laissent tes
jambes nues.
Ton foulard s’est transformé en de coiffures
occidentales.
Regarde ! Regarde ! Regarde !
Ta nudité est à la portée de tous.
Je ne te connais plus.
Ta peau d’ébène
Cette peau si belle
Cette peau qui me permet de savoir que tu es ma fille,
marque la différence et fait la joie africaine.
Femme, cette peau a également disparu.
Je ne te connais plus
J’ai du mal à te distinguer dans cette foule allant à
la mondialisation
Tu es devenue une marionnette à l’occidentale
Tu as tué toutes ces valeurs culturelles qui me
permettaient de te reconnaître.
Oh valeurs africaines
Oh valeurs qui faisaient ma joie et mon bonheur.
Je t’appréciais, femme africaine.

Oh mujer africana
mujer de la piel de ébano
mujer vestida de paño y puñuelo dorados
¡tú que eras tan bella ayer!
¡Tan bella y tan respetada cuando estabas vestida
a la africana!
¿En qué te has convertido? ¡Mujer de piel negra!
Ya no te reconozco
Los paños que llevabas han desaparecido
transformándose en pequeñas faldas que dejan
las piernas desnudas.
Tu pañuelo se convirtió en peinados
occidentales.
¡Mira! ¡Mira! ¡Mira!
Tu desnudez disponible para todos.
Ya no te conozco.
Tu piel de ébano
Esa piel tan bella
Esa piel que permite saber que tú eres mi hija,
marca la diferencia y hace la alegría africana.
Mujer, esa piel también ha desaparecido.
Ya no te conozco
Apenas te distingo entre esa muchedumbre que va a
la mundialización.
Te has convertido en una marioneta a la occidental
Has matado los valores culturales que me
permitían reconocerte.
Oh valores africanos
Oh valores que hacían mi gozo y mi alegría
Yo te apreciaba, mujer africana.